Past Shads on panel

Saad Baig, Jade Choy et Jen Wang en sont à différentes étapes de leur vie, mais ils sont tous unis dans leur volonté d’utiliser #STEAM4Good.

Ils se sont réunis lors du panel sur l’entreprise sociale pour la première journée de True North, une conférence qui met en vedette d’incroyables penseurs qui discutent des limites, du potentiel et de l’avenir de la technologie.

Jen Wang, Jade Choy et Saad Baig sur scène au panel #TrueNorth19 sur L’essor de l’entreprise sociale

« Il faudrait que l’entreprise sociale soit considérée comme le nouveau modèle d’entreprise dominant », affirme Sarah Doyle, modératrice du panel et directrice des politiques et de la recherche au Brookfield Institute for Innovation + Entrepreneurship.

Selon le sondage de Deloitte sur les tendances du capital humain de l’an dernier, 77 % des répondants ont affirmé que la conscience sociale et l’impact social de l’entreprise étaient des stratégies d’entreprise importantes – et tous les panélistes en conviennent.

Mais viser un triple résultat n’est pas la seule chose qui les rapproche. Ils ont tous participé au programme Shad alors que leur désir de faire une différence ne faisait que s’enflammer.

« Shad m’a fait réaliser que les affaires peuvent être une véritable forme de changement qui a un impact réel », dit Saad Baig, qui vient de terminer sa première année en ingénierie à l’Université McMaster.

Au cours du projet de conception, où les Shadiens sont mis au défi de développer un produit qui résoudrait un problème réel, Saad et son équipe ont eu l’idée de bardeaux de couleur changeante qui économisent l’énergie en absorbant et en expulsant la chaleur. C’était la première rencontre de Saad avec l’esprit d’entreprise et l’innovation, mais pas la dernière.

« Le plus important à retenir d’un échec, c’est que vous ne pouvez pas le laisser vous ralentir, prenez-le simplement comme une leçon. C’est normal d’échouer et toutes les idées ne peuvent pas devenir une grande entreprise. Mais chaque entreprise vient d’une grande idée », dit Saad.

La PDG Jade Choy espère également répandre la positivité avec sa plateforme numérique EPOCH.

EPOCH est une plateforme d’engagement des ressources humaines que les entreprises, y compris Deloitte et Shopify, peuvent utiliser pour mettre en œuvre des programmes de bénévolat auprès des employés.

« Pour nous, il s’agit avant tout de connecter les gens, dit Jade. En ce moment, nous le faisons par l’intermédiaire d’entreprises et d’associations locales. »

EPOCH a commencé comme outil visant à aider les réfugiés à s’intégrer à de nouveaux environnements. Jade a pensé à cette idée après avoir vu l’ampleur de la crise des réfugiés pendant ses études à l’étranger.

Jade et son équipe ont concouru en tant que finaliste pour Hult Prize. Peu de temps après, ils se sont rendu compte que la portée d’EPOCH était trop étroite pour être viable en tant qu’entreprise, alors ils sont retournés à leur idée originale pour avoir un impact dans les communautés.

« Shad m’a initiée à la notion de commencer quelque chose en pensant d’abord à l’impact », dit Jade.

Jen Wang est chef de produit chez thredUP, une boutique en ligne qui garde son impact au premier plan en vendant des vêtements d’occasion.

« Nous sommes vraiment chanceux du fait que plus nous mettons de vêtements sur le marché, mieux c’est pour les consommateurs et pour l’environnement », dit Jen.

En se basant sur sa vaste expérience dans les domaines de l’énergie, du comportement des consommateurs et des ressources naturelles, on ne s’attendrait pas à ce que Jen dirige la livraison d’applications mobiles dans une entreprise de mode. Mais elle dit que la mode est l’une des pires industries pour les dommages environnementaux.

« Lorsque vous réutilisez un vêtement, vous réduisez l’empreinte carbone de 80 % », fait valoir Jen.

Les tendances d’achat changent. Au cours des trois dernières années, le marché de la revente de vêtements a progressé 21 fois plus vite que le marché traditionnel.

Jen, Jade et Saad embrassent tous l’essor de l’entreprise sociale et montrent que l’innovation peut mener à des changements positifs. « Nous avons besoin d’un plus grand nombre de personnes pour réfléchir à la façon dont elles peuvent déployer leur potentiel d’innovation et d’entrepreneuriat d’une manière socialement responsable », déclare Sarah Doyle. « Shad aide à promouvoir ce genre de réflexion chez les jeunes. »

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