
Shad Canada ne croit pas que notre pays ait un problème de talent - nous avons un problème d'activation. Et cela n'est nulle part plus clair que dans le décalage entre le potentiel inexploité de nos jeunes et la crise de productivité qui s'aggrave dans le pays.
Les voyants économiques clignotent en rouge. Selon la dernière étude économique de l'OCDE publiée cette semaine, la croissance du PIB du Canada devrait ralentir pour atteindre seulement 1,0 % en 2025 et 1,1 % en 2026. Le Canadien moyen est aujourd'hui 30 % moins productif que son homologue américain, avec des salaires inférieurs d'environ 8 % et des rendements d'investissement nettement plus faibles. Notre croissance économique par personne n'a pas seulement stagné, elle a reculé. Et pourtant, nous disposons de l'un des atouts les plus précieux de l'économie mondiale : une génération montante de jeunes créatifs, compétents et ambitieux, prêts à diriger.
Ce dont nous avons besoin, c'est d'un réveil national. L'avenir du travail est en train de changer. L'automatisation est déjà en train de remodeler les emplois d'entrée de gamme. La moitié de la main-d'œuvre aura besoin d'être recyclée d'ici 2030. Parallèlement, l'économie canadienne a désespérément besoin d'idées nouvelles, d'innovations audacieuses et d'investissements plus importants dans des secteurs à valeur ajoutée tels que l'IA, les énergies propres, l'agriculture et les biotechnologies.
Ce n'est pas une histoire de malheur, c'est une histoire d'opportunités. Mais seulement si nous cessons de nous demander si les jeunes sont prêts pour l'avenir et si nous commençons à nous demander si nous sommes prêts à les aider à le façonner...