Texas Instruments code les Shadiens à travers des crises cardiaques simulées et des robots de contrôle
À Shad, des centaines d’élèves suivent un cours accéléré sur le codage, mais au lieu de regarder des didacticiels ou de feuilleter les pages des manuels, ils recréent des feux de circulation, utilisent des véhicules robotisés pour dessiner, et même effectuent des simulations de crise cardiaque.
C’est la deuxième année que Texas Instruments apporte son atelier de codage innovant sur les campus Shad. Cette année, huit campus seront visités : Carleton, Mount Allison, Queen’s, Ryerson, Saskatchewan, UBC, Waterloo et York.
À chaque atelier, les étudiants travaillent avec de l’équipement TI conçu pour la salle de classe. Qu’ils utilisent des calculatrices graphiques ou des TI-Innovator Hubs, qui produisent de la lumière et des sons lorsqu’ils sont associés à des codes, les Shadiens acquièrent une expérience pratique des STIAM.
« Le codage est en train de devenir une compétence d’apprentissage du 21e siècle plus que par le passé », affirme Darryl Marchand, conseiller en technologie de l’éducation pour Texas Instruments Canada.
Non seulement le codage enseigne aux élèves à résoudre des problèmes et à penser de façon créative, mais c’est un ensemble de compétences très en demande, d’autant que de plus en plus de carrières dépendent de l’IA et de la technologie.
« Cet atelier leur donne l’occasion d’appliquer des compétences pratiques en mathématiques et en sciences à des activités de technologie et d’ingénierie », dit Darryl.
Pour commencer l’atelier, les Shadiens reçoivent une brève introduction au codage, mais bon nombre d’entre eux s’y sont déjà familiarisés. Près de la moitié des élèves d’une séance Shad Ryerson avaient déjà utilisé des calculatrices graphiques. Mais cet exercice n’était pas quelque chose qu’ils pouvaient imaginer faire dans leur classe de mathématiques au secondaire.
« J’ai suivi un cours d’informatique qui incorporait un peu de Python et de Java, mais je n’ai jamais travaillé avec des circuits électriques », dit Inssia Ahmed, Edmonton, AB, Shad 2019. « Je n’ai jamais vu le code fonctionner comme ça. »
Pendant une partie de l’atelier, ils utilisent de la pâte à modeler pour faire un cœur, et mettent quatre lumières DEL et des fils dans chacune de ses chambres. Ensuite, ils lancent un code pour faire clignoter chaque voyant DEL vingt fois afin de simuler le flux sanguin.
Ils lancent le code une deuxième fois, mais les lumières s’éteignent soudainement et ils doivent utiliser l’autre extrémité du fil comme défibrillateur pour ramener le cœur à la vie.
« C’était vraiment cool de voir la façon dont le cœur et le modèle fonctionneraient réellement », ajoute Inssia.
Vers la fin de l’atelier, les Shadiens dessinent des formes sur de grandes feuilles de papier graphique à l’aide de rovers programmables – et lors des séances de Ryerson, les Shadiens sont allés plus loin en dessinant des formes uniques et en essayant d’épeler « Shad » en grand groupe. À Waterloo, les Shadiens ont créé des images de la fameuse oie de Waterloo et du nouveau logo de Shad.
.@TICalculators is at @SHADWaterloo today. Check out the fun drawings the #Shad2019s made by coding the Rover! #STEAM4Good pic.twitter.com/jTZKNXwhsb
— Shad Canada (@ShadNetwork) July 12, 2019
« J’ai vraiment aimé travailler avec d’autres Shadiens, explique Vanessa Tan, Newmarket, ON, Shad 2019. Je peux voir les forces et les faiblesses des autres et voir comment nous pouvons travailler ensemble pour atteindre un but. »
En tant qu’ancien professeur de mathématiques, Darryl dit qu’il aime voir les élèves s’enthousiasmer à l’idée d’apprendre.
« Nous avons toujours eu des commentaires positifs de la part des Shadiens. Vous pouvez voir à quel point ils sont engagés. »