Ojas Bhatia a fait ses premières armes en programmation en 11e année, lorsqu’il a suivi son premier cours en informatique à l’école secondaire Earl of March. Sa passion première avait toujours été la biologie. Cependant, il avait quelques amis dans la classe d’informatique et avait besoin d’un cours au choix. Il s’est vite rendu compte que l’informatique était loin d’être un cours ordinaire.

« Ce qui m’a intrigué à un stade précoce c’est combien il y avait à apprendre et tout ce qui manquait à mes connaissances, sans oublier les nombreuses possibilités de créer des applis et des solutions tangibles aux problèmes du monde réel », fait remarquer Ojas, d’Ottawa, en Ontario, Shad2019.

En 12e année, il a créé sa première appli avec un ami dans un cours d’informatique axé sur un projet.

« Nous voulions faire quelque chose de tout nouveau ou que nous ne connaissions pas. Nous avions donc de quoi apprendre. Nous avions pressenti quelques entreprises et nous sommes tombés sur une société où mon frère avait travaillé et qui devait approuver l’efficience lors des réunions. »

Mes amis et moi avons relevé le défi et créé une appli à l’aide d’une technologie de reconnaissance des caractères optiques, qui permet à l’utilisateur de balayer un portrait d’écriture manuscrite et de le transformer en un texte numérique.

Le tout supposait un haut degré d’auto-apprentissage, d’expliquer Ojas. L’enseignant ne nous avait donné aucune directive concrète.

Une fois l’appli terminée, ils l’ont montrée à l’entreprise de son frère et ont obtenu une rétroaction positive.

« Nous en avons retiré un bon sentiment de fierté et de validation, car il s’agissait d’un projet auquel nous avions travaillé pendant six mois et nous avons abouti à un prototype qui n’existait pas vraiment sur le marché et qui avait des applications potentielles. »

Ojas a appris l’existence de Shad par son frère et a décidé de soumettre sa demande parce que selon lui il s’agirait d’une bonne expérience d’enrichissement. Il a suivi son programme Shad à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard.

« Quelques conférences à Shad ont renforcé mon intérêt envers la biologie et l’informatique, déclare Ojas.  Il y a une conférence en particulier dont je me souviens distinctement à propos de la bio‑impression. J’ai été fasciné d’apprendre que les tissus et les organes pourraient éventuellement être imprimés en 3D à l’aide de matières organiques. »

Il a aussi aimé entendre le point de vue de différentes entreprises en démarrage à propos de la programmation derrière leur site Web et leurs applications.

« Je pense que les activités étaient uniques. Ce n’était pas le genre d’activités que vous feriez en temps normal. Cela m’a donné l’occasion de sortir des sentiers battus et d’exercer ma pensée critique. »

Puisqu’il était plus âgé que la plupart des autres participants du programme, Ojas a confié que les autres le regardaient avec estime et qu’il devait prêcher par l’exemple. 

« Vous pouvez avoir un impact sur n’importe quelle personne en un très court laps de temps. En à peine un mois, nous avons formé une famille unie et je m’inspire de cette expérience et de mon rôle en tant que modèle pour continuer de miser sur ces réalisations. »

Son prochain projet aura un côté un peu plus pratique. Il s’agit d’une application appelée « Identifier » pour l’entreprise de son père, spécialisée dans la lutte contre les insectes et les animaux nuisibles.

L’appli fera appel à l’intelligence artificielle et permettra à l’utilisateur de prendre une photo d’une bestiole et de la comparer à d’autres photos en ligne. Un pourcentage sera ainsi dégagé pour permettre d’identifier l’animal ou l’insecte auquel on a affaire.  

« J’ai vu des tas d’insectes sans pouvoir dire au juste de quel insecte il s’agit. Comme j’appartiens à une famille propriétaire d’une entreprise de lutte contre les insectes et les animaux nuisibles, j’ai un peu honte de ne connaître aucun de ces insectes, fait remarquer Ojas. Cela aurait pu m’être utile, non pas seulement pour moi, mais pour tout client qui ne sait pas à quel insecte il a affaire. »

Son père a adoré l’idée, souligne-t-il.  

Ojas fréquentera l’Université McMaster en sciences de la santé cette année. Cette fois-ci cependant, il compte bien choisir ses matières facultatives en fonction de ses intérêts.

« Je me suis inscrit à des cours au choix en informatique à l’université pour garder vivante ma passion envers ce domaine. La perspective de la technologie est très prometteuse à notre époque. Je pense donc continuer à réfléchir à de nouvelles idées et à des moyens de les mettre en œuvre. Je ne délaisserai jamais mon intérêt envers ce domaine. »

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