Conseils pour la collecte de fonds de la part d’un finissant de Shad expérimenté!

Lorsque Benjamin Dunkley a soumis sa candidature à Shad, il savait alors qu’il aurait besoin d’un peu d’aide pour assumer le coût du programme. Il a décidé de se tourner vers des membres de sa communauté pour obtenir du soutien grâce à une campagne de financement qui consistait entre autres à communiquer de l’information à propos de lui-même et du programme Shad, tout en expliquant comment cette expérience l’aiderait à atteindre ses objectifs futurs.

Il fournit ci-dessous les détails de sa stratégie de collecte de fonds, facile à suivre, afin d’aider d’autres étudiants à entreprendre leur formidable parcours Shad!

Benjamin à Shad2023 à l’Université de la Colombie-Britannique

Pourquoi voulais-tu participer à Shad?

Shad me donnait l’occasion de rencontrer d’autres personnes comme moi. Comme je suis originaire d’une petite communauté du Nord de l’Ontario, il m’était difficile de trouver des gens aussi intéressés aux STIM que je le suis. J’espérais qu’en participant à Shad, je serais en mesure de nouer des liens avec d’autres jeunes qui partagent mes intérêts et mes passions. De plus, comme j’adore voyager, Shad m’offrait l’occasion de passer l’été dans une nouvelle ville passionnante – dans mon cas Vancouver, en Colombie-Britannique!

Quel était ton plan pour la collecte de fonds?

Je me suis concentré sur l’obtention de parrainages auprès d’entreprises locales. Ma stratégie de collecte de fonds a consisté à rédiger des lettres d’une page pour décrire qui je suis, ce que je fais, d’où je viens et en quoi consiste le programme Shad, pour ensuite envoyer ces lettres à diverses organisations. La lettre contenait des détails précis quant à mes objectifs futurs, mes réalisations et mon expérience de travail liée aux STIM, ainsi que mes passe-temps, mes centres d’intérêt et les sports que je pratique. J’ai aussi décrit le programme Shad aussi bien que je le pouvais et j’ai expliqué le coût du programme, y compris les frais de déplacement.

Parmi les parrains éventuels avec qui j’ai communiqué il y avait les mines (la plus grande industrie là où je vis), ma ville, mon école et mon conseil scolaire, les organismes de services comme le club Lions et le Kin Club, la société historique de ma ville, mon centre des sciences local et d’autres organismes communautaires.

Quels sont certains des défis que tu as dû relever?

Le plus grand défi que j’ai rencontré tout au long du processus, c’est le grand nombre d’organisations ayant choisi de ne pas me soutenir ou n’ayant tout simplement pas donné suite à ma lettre de sollicitation. C’est ce qui arrive quand on essaie de recueillir des fonds, et il faut s’y attendre, mais c’est tout de même frustrant parfois. Parmi les organisations contactées, je dirais que moins d’une sur cinq a donné suite à ma demande et, parmi celles qui m’ont offert un don, ce pourcentage est encore moins élevé. 

Pourtant, malgré le défi que représentait la collecte de fonds, j’ai tout de même reçu suffisamment de soutien pour que le coût de ma participation à Shad en soit réduit de beaucoup, ce qui fait que l’expérience en a valu la peine.

Qu’est-ce qui t’a surpris le plus dans ta démarche de collecte de fonds?

J’ai été surpris de constater à quel point il était simple de recevoir des dons en argent. Il me suffisait d’entrer en contact avec des organisations communautaires, et certaines d’entre elles consentaient à m’émettre un chèque. Le processus s’arrêtait là, aucune autre correspondance n’était nécessaire, pas dans mon cas du moins. Bien des gens étaient simplement disposés à appuyer ma cause. Je suppose que ce serait cynique de prétendre que j’ai été surpris par la générosité de ma communauté, mais en réalité je ne pensais pas même obtenir l’appui d’un seul commanditaire. J’ai été agréablement surpris de constater tout le soutien que j’ai obtenu auprès de ma communauté.

Quels conseils en matière de collecte de fonds donnerais-tu aux futurs participants à Shad?

Si je me fie à mon expérience, j’aurais bien un ou deux conseils à donner. Le premier… demandez à tous ceux et celles que vous pouvez – vous serez surpris de voir qui pourrait être prêt à vous aider dans votre démarche. Plus grand sera le nombre de gens avec qui vous communiquerez, plus grande pourrait être la réponse. Au départ, je croyais qu’il n’y avait qu’un nombre limité d’organisations vers qui je pouvais me tourner, mais je me suis vite rendu compte que de nombreuses organisations sautent sur l’occasion de parrainer au niveau local un jeune qui poursuit une démarche d’envergure et cela a changé mon attitude face à la quête de parrainages.

Mon deuxième conseil est le suivant : faites preuve de résilience. Lorsque vous solliciterez des dons, parfois on ne fera pas attention à vous et parfois vous essuierez un refus. Ça fait partie du processus. Mais même si certaines personnes ferment la porte, d’autres personnes sont réceptives. Jouez bien toutes vos cartes – tout le monde a des attributs uniques qui feront en sorte que quelqu’un quelque part sera prêt à vous soutenir, qu’il s’agisse de votre personnalité, de l’endroit où vous vivez ou de l’entreprise où travaillent vos parents. Il y a tellement de liens que vous pouvez tisser avec des organisations et qui pourraient les encourager à vous parrainer.